[ITW] Malonga: " Oui " à une fin de saison passionnante !...

" Chris Malonga, peut-on parler de honte après cette élimination face à Plabennec ?
Non, pas de honte car ça reste du football. Mais d'une grosse désillusion, ça c'est sûr. Nous visions quelque chose de grand dans cette compétition. Et au lieu de ça, on se fait sortir au deuxième tour. Qui plus est à domicile et face à une équipe amateur. Donc ça fait beaucoup de paramètres qui font que c'est difficile à avaler.

Pour certains observateurs, la victoire de Plabennec est logique. Est-ce un peu exagéré ou est-ce la vérité ?
Non, c'est un peu exagéré. Nous avons en première mi-temps deux-trois occasions franches que nous ne mettons pas. Et en Coupe, on sait que ça ne pardonne pas. Si nous mettons ces occasions, le match est plié et on n'en parle même plus. Mais là, nous n'avons pas marqué. Cela avait déjà été le cas en championnat sur nos derniers matchs : il y a un problème d'efficacité, aussi bien défensivement qu'offensivement. Et il va falloir y remédier dès samedi contre Lorient.

Vous n'étiez pourtant pas sans savoir que cette équipe de Plabennec avait déjà fait le même coup à Nice au tour précédent…
C'est vrai, nous étions avertis. Mais dans les matchs de Coupe, tout est possible. Nous étions prévenus. Mais je le répète : c'est un problème d'efficacité. Car à partir du moment où nous ne marquons pas nos occasions, on peut craindre le pire derrière. C'est ce qu'il s'est passé mercredi soir.

Mais comment expliquez-vous ces deux buts encaissés en quelques minutes ?
Encaisser ce premier but nous met un coup sur la tête. A Thiers, nous avions déjà pris le premier but mais nous avions réussi à égaliser avant de nous qualifier aux penalties. On se dit que tout est possible sur le moment. Maintenant, c'est sûr que quand tu prends deux buts coup sur coup, ça complique encore plus les choses. A Thiers, c'était un autre contexte car c'était un terrain pratiquement impraticable.

Pablo Correa a refusé de vous parler après la rencontre. Vous a-t-il parlé depuis ?
Non. Il n'y a pas besoin de ses mots pour comprendre. Quoi que l'on dise, nous, joueurs, sommes conscients de ce que nous avons raté. Il n'y a pas besoin d'en rajouter une couche. Nous sommes des joueurs professionnels et c'est à nous de nous remobiliser pour Lorient, samedi.

Comprenez-vous le choix de votre coach de ne pas s'exprimer après le match ?
A chaud, on est capable de dire beaucoup de choses, surtout quand comme là, il y a la déception. Donc c'est peut-être un choix réfléchi de sa part et ce n'est pas plus mal. Après, qu'il nous dise quelque chose ou pas, nous savons que nous avons fait une grossière faute. Nous sommes conscients de ces erreurs et il ne faudra pas les reproduire. Aujourd'hui, il ne nous reste plus que le championnat. Nous voulons jouer autre chose que le maintien et montrer un tout autre visage que celui que nous avons montré mercredi.

Ce début d'année contraste violemment avec cette fin 2009 qui était plutôt satisfaisante pour vous, non ?
Oui, c'est vrai. C'est pour ça qu'il va falloir se remobiliser très vite. Nous ne pouvons pas rester sur cette dynamique jusqu'à la fin de la saison ou nous allons au devant de grosses déconvenues. Il ne faut pas gamberger sur ce qu'il s'est passé mercredi. Certes, il faut une remise en questions mais il faut surtout se remobiliser pour ce match de samedi qui va être importantissimme.

Nancy peut-il encore vivre une fin de saison passionnante ?
Oui, bien sûr. Entre la huitième et la quatorzième place, il n'y a pas un très grand écart. C'est à nous maintenant d'enchaîner les victoires. Nous n'avons pas d'autres choix. Le maître mot est de foncer. Avant la trêve, nous nous étions répétés qu'il y avait un problème d'efficacité dans notre surface comme dans la surface adverse. C'est-à-dire que nous marquions peu de buts et que nous en prenions beaucoup. Vu comme ça, ça paraît difficile de pouvoir gagner les matchs. A nous de rester concentrés et de resserrer les lignes pour ne pas que ça se reproduise.

Peut-on dire que cette élimination reflète parfaitement vos lacunes du moment ?
Oui, peut-être. Si l'on regarde notre début d'année 2010, nous n'avons inscrit qu'un but et c'était le week-end dernier à Thiers. Ça fait trop peu pour prétendre à mieux que cette quatorzième place que nous occupons actuellement. Il va falloir remédier à ça."

Source: F365