Les nancéiens répondent enfin présents !

Après six matchs sans victoire toutes compétitions confondues, dont une faute professionnelle face à Plabennec en coupe trois jours plus tôt (0-2), l'ASNL a enfin renouée avec la victoire qui lui permet de se rassurer ! L'essentiel est là. Pour la deuxième fois de suite en Ligue 1 après le nul à Toulouse (0-0), Nancy n'a pas encaissé de but. Cette performance- car il faut l'appeler ainsi pour la défense passoire de l'ASNL (la 16ème défense de L1)- a déjà été réalisée en décembre après des succés face à Nice (2-0) et à Montpellier (0-2).

Avec son équipe-type du moment, Nancy devait absolument gagner face à Lorient samedi. Mission accomplie (1-0) grâce à un but signé Youssouf Hadji, bien aidé par une mauvaise sortie du gardien adverse. Dans des conditions climatiques difficiles, les nancéiens se sont procurés plusieurs occasions de la tête notamment grâce à Abdes Ouaddou, Malonga et André Luiz. On retrouva le Nancy des années passées: un bloc équipe extrêment solide, qui fait déjouer l'adversaire, mais qui a tendance à beaucoup balancer de ballon vers l'avant, sans jeu vraiment construit.

Malgré une énorme double occasion pour les bretons Fanchone et Gameiro en début de rencontre et des erreurs défensives toujours significatives, un grand Gennaro Bracigliano a permis à son équipe sous pression de résister aux quelques opportunités lorientaises de revenir au score. Cible de vives critiques dernièrement, le capitaine nancéien a répondu de la meilleure des manières à ses détracteurs.

Cette victoire méritée face à Lorient permet à l'ASNL d'éviter une nouvelle crise et de confirmer que la Ligue 2 s'éloigne de plus en plus: 14 points séparent les nancéiens des manceaux, 18èmes. Ce succés permet aussi de rassurer les fans du club.

Bien que l'affiche proposée, le froid et la neige aient joués un rôle dans la très faible affluence au stade Marcel Picot samedi soir (13 878 officiellement, moins de 10 000 officieusement...), nul doute que la lassitude commence à gagner du terrain du côté des spectateurs. Les multiples gifles reçues à Picot (0-2, 0-3 ou 0-4) cette saison commencent à montrer leurs premiers effets: une moyenne de spectateurs en chute libre par rapport à l'an passé (1 600 en moins) et des tribunes populaires (Schuth et Piantoni) qui se dépeuplent. Trajectoire inquiétante, mais pas surprenante. Seuls les joueurs ont les cartes en mains pour corriger cela...