Appel à la mobilisation générale à Troyes!!

Jean-Marc Furlan [charismatique coach troyen), pour les prochaines rencontres, à commencer par celle contre Nancy, le club en appelle au soutien populaire. Votre impression ?
« La seule chose sérieuse qui existe dans le foot est cette passion individuelle que les supporters peuvent mettre pour leur équipe. Et je peux certifier que c’est notre raison de travailler au quotidien, que ce soit aussi bien pour les joueurs que pour le staff. Quand le public s’identifie à son équipe, surtout quand tout n’est pas rose, c’est touchant de voir que les supporters se mobilisent pour nous aider à surmonter ces moments difficiles. »

La présence du public derrière soi est donc un élément galvanisant ?
« Je dirais même que c’est essentiel. C’est l’inverse qui est grave. Vous ne pouvez pas savoir l’incidence néfaste que ça a sur les joueurs quand un public commence à siffler son équipe. C’est comme un frein à la progression des garçons. C’est pourquoi pouvoir compter sur un soutien inconditionnel dans les tribunes peut galvaniser ceux qui sont sur le terrain. A cette nuance près que cela peut aussi, dans certains cas, booster l’adversaire. A moins d’encourager très fort comme à Marseille ; auquel cas l’équipe adverse peut très bien être écrasée par l’ambiance. »

Finalement, est-ce que c’est à l’équipe d’entraîner derrière elle son public, ou est-ce que le public peut entraîner avec lui son équipe dans une certaine forme d’enthousiasme ?
« En France, à part deux ou trois clubs, c’est le comportement de l’équipe, l’attitude des joueurs qui entraîne les supporters vers telle ou telle attitude. Contrairement aux autres championnats européens par exemple. Ca fait partie intégrante de notre culture, c’est dans nos gènes et on ne peut pas y faire grand-chose. »

Un dernier mot pour inciter le public, les supporters à vous épauler fortement en cette fin de saison ?
« On a confiance dans le public troyen ! C’est dans la difficulté qu’on voit la qualité d’un public et je ne me fais pas de soucis là-dessus. Ce que je voudrais leur dire, simplement, c’est d’essayer de se souvenir de ce que les joueurs ont fait depuis trois ans. Le parcours qu’ils ont effectué, les émotions qu’ils auront apportées… N’ayez pas la mémoire courte et soyez avec nous car le maintien de Troyes n’est pas que l’affaire d’un groupe de joueurs. »

Source: estac.fr