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Chardon86
10 janvier 2011

[CDF2011] L'ASNL échappe à l'hécatombe

L_ER

L’ASNL a dilapidé une avance de deux buts et s’est finalement qualifiée à la loterie des tirs au but. Comme à Thiers l’an passé, Grégorini a été décisif en stoppant deux tentatives des Auvergnats. Une qualification dans la douleur.

Rien n’est simple pour l’ASNL dès lors qu’il s’agit de se faire respecter par les amateurs en coupe de France. Ce voyage dans le Cantal en a apporté une nouvelle preuve. Pourtant, les Nancéiens ont cette fois su imposer leur supériorité. Leur première période fut même un modèle de maîtrise et de réalisme. Avec deux buts à la clé qui auraient dû leur permettre de rallier les 16 e de finale sans rabe et sans trembler. Mais l’ASNL a décidément l’art de se compliquer la vie. Trop attentiste et trop gestionnaire à la reprise, elle a dilapidé son pécule et s’est embarquée dans une nouvelle galère sans fin. Heureusement, son spécialiste des tirs au but l’a encore tiré d’affaire. Comme à Thiers la saison dernière, Damien Grégorini a enfilé la tunique de sauveur. Suffisant pour éviter de rejoindre la cohorte d’équipes de Ligue 1 éjectées de l’épreuve.

Contrairement à ses précédents fiascos face aux amateurs de Carquefou, Romorantin et Plabennec (on peut même ajouter Thiers), l’ASNL était donc parvenue à faire le plus dur, en faisant preuve d’efficacité et en ouvrant rapidement le score. Un avantage colossal dans ce type de confrontation. Enfin, c’est ce qu’on croyait naïvement. C’est Julien Féret qui se chargea de mettre son équipe dans cette situation idéale d’un maître coup-franc des vingt mètres dans l’axe. Parfaitement placée, la puissante frappe du milieu reconverti attaquant de pointe en l’absence de Vahirua et Hadji (remplaçants) laissa Lardon sans réaction (20’). Ce but simplifia évidemment la tâche des Nancéiens, car l’équipe auvergnate, qui avait imaginé un tout autre scénario, accusa le coup.

L’ASNL eut ensuite la chance de doubler la mise et, pensait-on, de tuer le match juste avant la mi-temps sur un centre de Berenguer reprit du plat du pied par André Luiz qui avait encore une fois flairé le bon coup au deuxième poteau (0-2, 43’). Un break loin d’être immérité car Aurillac, jamais dangereux, avait déjà frôlé la correctionnelle sur une volée excentrée de Traoré (32’) puis sur un contre de Féret dont le tir tutoya la transversale (41’). Avec trois défenseurs auvergnats avertis en prime, l’ASNL avait vraiment tout pour passer un après-midi très tranquille.

Deux buts encaissés en six minutes

Mais les Nancéiens ne surent pas gérer cette situation ultra-favorable. « On n’y était plus. Peut-être un excès de confiance », avoua Jordan Loties après coup. Toujours est-il que sans véritablement lâcher prise, l’équipe de Correa adopta une attitude moins conquérante et se montra un peu moins autoritaire. Juste ce qu’il fallait pour redonner quelques munitions à des Auvergnats jusque-là à la diète. Une relance hasardeuse, un dégagement raté et le fragile édifice se fissura. Ancien stagiaire pro à Lyon, Yves en profita d’abord pour trouver en retrait l’ex-Niçois Larbi qui logea le cuir dans la lucarne de Grégorini (1-2, 52’). Le stade Jean-Alric se remit à y croire et six minutes plus tard, sur une action similaire mais amorcée côté gauche, Larbi encore lui récupéra le cuir à l’entrée de la surface et déclencha une splendide frappe pour égaliser (2-2, 58’).

Tout était à refaire. Sauf qu’il fallut alors se coltiner un stade en éruption et une formation de CFA regonflée à bloc. Heureusement, les Aurillacois n’eurent pas la force d’exploiter quelques situations de contre intéressantes. Quant à l’ASNL, elle tenta bien de reprendre l’avantage, mais Lardon parada devant N’Diaye avant de voir un missile de Berenguer frôler son poteau. Cap sur la prolongation qui ne changea rien car l’ASNL se heurta à un adversaire recroquevillé dans son camp avec l’œil rivé sur la montre. Ce que les Aurillacois ne savaient pas, c’est qu’ils allaient affronter un spécialiste des tirs au but en la personne de Damien Grégorini. Ba et Larbi, auteur d’une Panenka mal venue, en firent les frais, tandis que Féret, André Luiz, N’Diaye (avec beaucoup de réussite) et Traoré mirent dans le mille. Gros ouf de soulagement dans le camp lorrain.

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Chardon86
  • Ancien blog de référence de l'ASNL entre 2005 et 2014 avec des articles, des infos, des photos, des vidéos, des chants, des bonus, etc... Publications récentes occasionnelles d'articles sur le club de notre coeur.
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